• Shigeho Eun

    Nom: Eun.

    *Prénom: Shigeho.

    *Age: 16 ans.

    Pouvoir (pas pour les humains hein ^^): L'énergie spirituelle. (Vous comprendrez si vous devez vous battre contre elle.) 

    *type de créature (humain, ange, démon...): Ce n'est pas une Kitsune à proprement parler mais elle s'en rapproche. 

    Arme(s) :  Une lance qu'elle a toujours avec elle. 

     

    Histoire (là aussi soyez originaux):

        « Dis… pourquoi je ne suis pas une vraie humaine ?  Ça n’aurait pas été pareil… pas du tout… Hein maman ?»

      Shigeho se réveille en sursaut. Un rêve ? Elle touche ses joues mouillées de larmes. Elle est allongée sur le sol, un carrelage noir, blanc et surtout froid, un collier est accroché autour de son cou, relié à une chaîne qui est elle-même accrochée au mur. La petite renarde aux neuf queues passe sa main sur le collier et tente de l’enlever. Impossible. Elle commence à stresser, elle regarde autour d’elle et ne reconnait pas l’endroit. Elle se met debout et essaye de trouver une sortie, elle trouve une porte, se précipite vers celle-ci mais se fait arrêter dans sa course par le collier. Elle grimace de douleur et se frotte le cou.  Shigeho  ne comprend pas ce qu’il lui arrive, elle commence à paniquer…

    « Mais où je suis…. J’ai peur… »

      Elle se demande ce qu’elle fait dans un endroit pareil, puis elle se souvient. Elle se laisse tomber par terre et met ses mains contre son visage. Elle se souvient de tout…

    « Maman… »

      Elle vivait tranquillement dans une toute petite maison, au fin fond d’une forêt, ses parents voulaient l’empêcher de connaître le monde extérieur parce qu’ils avaient peur, Shigeho est quand même différente des autres ! Ce n’est pas une humaine et en plus elle a été croisée avec un renard à neuf queues ! (Ses parents sont bien des humains, mais le Dieu renard l’a bénie (compliqué)). Shigeho, à partir de ses 14 ans sortit non loin de chez elle, dans la forêt. Elle vit des hommes la fixer et chuchoter. Au début elle n’y prêtait pas attention, mais cela revenait chaque jour, Shigeho ne dit rien à ses parents, elle ne voulait pas les inquiéter. Sa mère était gravement malade et son père n’avait plus d’argent pour nourrir sa fille. Un problème de plus serait de trop.  Mais un jour, tandis que Shigeho profitait encore du jardin, les hommes vinrent jusqu’à elle, passèrent à côté comme si de rien était et frappèrent à la porte de la maison de ses parents. Shigeho les suivit du regard tandis qu’ils entraient, perplexe. Elle  resta dans son jardin mais la discussion durait longtemps, alors elle décida de rentrer. Shigeho vit son père, affalé   sur une table en larmes, et sa mère allongé dans son lit, souffrante.

    « Pa… Papa ? »

      Elle regardait à présent son père ne comprenant pas ce qu’elle avait fait. Peut-être était-ce… les hommes ? Les hommes en question, étaient tous habillés en noir. L’un d'eux sortit une mallette  remplie de billets et l’ouvrit devant son père. Son père hocha la tête. Il regarda sa fille avec pitié.

    « Pardon Shige… »

      Shigeho n’eut pas le temps de parler que les hommes se précipitèrent vers elle et la traînèrent en dehors de la forêt, jusqu’à un camion.  Ils la jetèrent à l’intérieur. Shigeho criait, pleurait, hurlait, sans aucune réponse. Elle frappait les bords du camion espérant que quelqu’un l’entende mais en vain, le camion démarra en trombe et fit un long voyage, tellement long qu’il faisait déjà nuit quand ils arrivèrent. Ils sortirent du camion et ouvrirent la porte arrière, découvrant Shigeho allongée sur le sol du camion, agonisant, la bouche entrouverte, complètement déshydratée. Ses 9 queues étaient ternies et ses yeux mi-clos. Ils la récupérèrent et lui ouvrirent la bouche pour y faire couler de l’eau. Shigeho se sentait bizarre. Qu’avaient-ils mis dans l’eau ? Elle voyait maintenant flou et tomba dans un profond sommeil.

      Quand elle se réveilla, elle poussa un cri de surprise. Elle avait un collier autour du cou. Elle regarda autour d’elle, rien. Il faisait sombre. Elle commença à crier à l’aide. Une porte s’ouvrit et les mêmes hommes la récupérèrent. Ils l’emmenèrent dans une grande salle ou il y avait un homme, habillé richement, d’assez grande taille. Il était assis sur un trône et semblait s’ennuyer. Les hommes la jetèrent devant lui et se retirèrent. Shigeho remarqua qu’elle était habillée différemment d’avant.  Une robe blanche, des rubans rouges et des clochettes. Elle regarda l’homme sans rien dire, toujours au sol. L’homme aux cheveux noirs se leva se mis devant elle et ne prononça qu’un seul mot. 

    « Danse. »

      Shigeho le regarda et se demandait s’il était sérieux. Elle resta un instant sans rien faire, mais l’homme n’eut pas la patience d’attendre. Il la gifla très fort.

    « Danse je te dis ! »

      Shigeho porta sa main à sa joue et laissa couler de nombreuses larmes.

    « Je… ne sais pas… danser… » 

      Le brun entra donc dans une colère noire et envoya valser un coup de pied dans le ventre de la jeune fille. 

    « Je te laisse un mois dans mon donjon, un mois pour apprendre à danser ! Idiote ! Je vais te tuer sinon. » 

      Les hommes reprirent alors Shigeho et la jetèrent dans ledit donjon. Shige se mis à pleurer puis regarda autour d’elle. Elle devait apprendre à danser, seule en un mois. Elle se leva, regarda par la fenêtre puis commença un pas de danse. Pendant un mois entier, elle s’entraîna sans relâche, à danser jusqu’à ne plus en pouvoir. Un mois jour pour jour était passé. Les hommes revinrent la chercher et ce fut le même manège. 

    « Danse. » 

      Shigeho se leva et dansa, jusqu’à la fin de ce qu'elle connaissait. L’homme paraissait satisfait. Il frappa dans ses mains à la fin. Depuis ce jour, Shigeho avait eu le « privilège » de dormir sur le sol du salon. Elle était traitée comme un animal. Elle fatiguait de jours en jours … un jour en particulier fut plus spécial que les autres, le brun, du nom de Julian, avait invité beaucoup de monde à un banquet. Shigeho devait rester dans la cuisine, attachée comme un vulgaire chien. Elle était assise en boule, contre un mur et attendait son ordre. 

      « Danse. » 

      Les hommes la détachèrent et Shigeho rejoint son « maître » et commença à danser. Tout le monde était émerveillé, autant par son physique et sa « race » que par sa façon de danser. Ils semblaient quand même tous alcoolisés, Shigeho le remarqua quand Julian répéta : 

    « Danse. »

      Elle recommença donc à danser, elle fatigua, mais réussit quand même à terminer de danser.

    « Danse. »

      Shigeho était essoufflée. Elle regardait Julian avec de gros yeux. Julian se leva et lui mis une gifle. 

    « Danse j’ai dit ! »

      Shigeho recommença, encore et encore, elle tourbillonnait dans la salle, ses pieds lui chauffaient. Elle dansa jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus. Elle se laissa tomber sur le sol, la bouche ouverte, déshydratée, et fatiguée, ses pieds lui faisaient horriblement mal et saignaient. Le brun se leva, attrapa Shigeho par la queue, lui arrachant un cri de douleur et la traîna jusque dans la cuisine ou il l’attacha de nouveau. Shigeho se laissa tomber sur le sol en pleurant. Elle n’avait plus de force plus aucune. Elle ferma les yeux se demandant pourquoi elle était née ainsi et pas comme les autres. 

      « Dis… pourquoi je ne suis pas une vraie humaine ?  Ça n’aurait pas été pareil… pas du tout… Hein maman ?»

    ~

      Shigeho est à présent effondrée, se demandant si elle allait survivre longtemps à ce calvaire. Elle regarde autour d’elle, s’approche du lavabo et boit. Elle se laisse tomber juste après et masse ses pieds. Elle souffre, elle souffre même plus mentalement que physiquement. Ne pas être traité comme une personne normale, c’était dur. Elle ne sait pas quoi faire, comment fuir ce calvaire. Alors elle pleure, pleure encore, sans s’arrêter les mains devant le visage. Elle se demande pourquoi, pourquoi avoir mérité quelque chose d’aussi horrible. Elle préférait mourir. Ce mot raisonna dans sa tête. Elle se lève tant bien que mal et ouvre un tiroir de la cuisine ou elle sort un grand couteau. Elle le met devant son ventre. Mais elle s’arrête, une meilleure idée lui vient en tête. Elle utilise son couteau pour couper le collier qui lui serrait le cou. Elle rassemble ses dernières forces pour sortir du palais. Elle faillit  s’écrouler dans le jardin, mais prend son courage à deux mains et court jusqu’à la sortie du grand palais. Elle court longtemps jusqu’à arriver dans une petite forêt. Ce n’était pas la sienne mais elle s’y écroule et s’endort n'en povant plus.

      Elle se réveille un peu plus tard, la forêt a changé. C’est la sienne ! Elle court jusqu’à son ancienne maison et ouvre la porte : 

    « Maman, papa !! » 

      Aucun bruit. Elle entre dans la maison et regarde autour d’elle. Elle est vide. Elle découvre juste un squelette dans un lit. Elle crie d’horreur sachant pertinemment qui c’est. Elle s’effondre sur le sol et pleure, elle hurle crie. Elle voit un bout de papier tomber du squelette. Elle y découvrit un petit mot.

    "Shige, si tu vois ce mot, je parie que tu es en train de pleurer, sèche donc tes larmes ma fille. Je suis morte en pensant à toi c’est ce qui m’a permis de vivre un peu plus longtemps… Mais à partir du moment où ton père est parti avec l’argent, je n’avais plus la force de rien faire à part d’écrire ceci. Sache que tout est pardonné à ton père il n’avait pas besoin de se gâcher la vie avec quelqu’un d’aussi inutile que ce qu’il reste de moi… Alors j’écris ces dernières lignes sentant ma fin proche pour te dire que je t’ai…"

    Shige fixe le papier, choquée. Pourquoi il n’y avait pas la suite ? Elle regarde dans la main du squelette et découvre un stylo. Elle n’a même pas eu le temps d’écrire je t’aime… Shigeho refond en larmes et s’écroule sur le sol près du squelette de sa défunte mère. Malgré que sa mère ai pu pardonner à son père, elle n’y arrive pas. Elle regarde à présent le sol, dévastée, les larmes coulant à flot. Elle se lève et sort de sa maison lentement, détruite mentalement, oubliant presque sa douleur aux pied. Tout le monde la regarde étrangement tandis qu’elle traverse la ville. Et puis… "Quelqu’un" vint lui parler… D’une soi-disant académie… 

     

     

    Animal nom image et/ou espèce (Interdit aux CHIENS):

    Pourquoi faire? Elle se sent animal de compagnie à elle toute seule... 

     

    Forme de transformation (si il y a transformation) :

    Pourquoi sa forme transformée avant sa forme humaine? Tout simplement parce qu'elle n'utilise jamais sa forme humaine! Cela lui prend trop d'énergie puisque sa forme normale c'est celle-ci... Les humains croiront juste que c'est un cosplay. Shigeho possède neuf queues blanches immaculées. Ses cheveux sont blancs aussi, ainsi que sa tenue. Elle porte de guêtres autour de ses pieds ornés de rubans rouges et d'une clochette, quand elle bouge on entend un doux tintement cristallin. Sa tenue est simple: Une robe courte, blanche, ornée d'or de noir et ajustée avec des rubans rouges. Une clochette dorée est attachée à un ruban juste à l'emplacement de son cœur, sur celle-ci pendent des fils eux aussi dorés. Une clochette pend aussi sur son oreille. Elle a une poitrine plutôt généreuse mais s'en fiche, les seules choses auxquelles elle tient c'est ses queues.  Ses cheveux sont très longs et lisses, elle y tient aussi particulièrement, juste une mèche rebelle s'échappe du sommet de son crâne et la rend mignonne et attirante. Ses oreilles son assez grandes et pointues et sont sensibles aux sons trop forts. Sa peau est pâle, elle est fine et de taille moyenne. Peu forte physiquement, elle utilise toutes ses compétences dans la vitesse pour empêcher les ennemis de la toucher. Ses yeux sont magnifiques et font l'objet de convoitise de beaucoup de personnes. Des yeux rouges, mais pas rouge qui agresse, d'un rouge chaud et chaleureux, des pupilles oranges. Un sourire à faire fondre un cœur de pierre et surtout, des petits traits sur le bout de ses joues symbolisant les moustaches d'un renard. La couleur dominante est bien sûr le blanc. Quand on regarde de près, on peut voir quelques cicatrices sur ses pieds.

     

     

    *forme humaine : 

    Encore une fois il est rare qu'elle utilise sa forme humaine. Mais quand elle y arrive, son regard change, elle a l'air fatiguée, le fait de se transformer consomme beaucoup de son énergie. Elle tient d'ailleurs pas très longtemps, mais parfois elle y est forcée. 

     

    *caractère,goûts: Elle est assez étrange. Suite à ce qu'il lui est arrivée, elle est assez peureuse et craintive, mais elle est très naïve et gentille. Elle est très modeste et n'arrive pas se défendre verbalement. Par contre en combat elle s'en sort plutôt bien, malgré sa faible force physique. C'est une danseuse et même si elle ne veut plus danser elle ne peut pas s'en empêcher quand on lui demande. 


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